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| é de Rungis (Photo : Damien Meyer) |
[19/04/2010 10:11:41] PARIS (AFP) Le marché d’intérêt national de Rungis est peu affecté par la fermeture des aéroports, puisqu’en cette saison, 10% seulement des denrées viennent par avion, a indiqué lundi un porte parole du marché.
En revanche, le PDG du marché est bloqué à Pékin où a été créée une joint-venture pour gérer des marchés de gros en Chine.
“C’est le printemps, on est dans une bonne période pour la production de fruits et légumes en Europe”, explique Philippe Stisi, porte-parole du marché de Rungis. “Donc, seulement 10% de nos approvisionnements arrivent par avion”.
Tout le reste est produit en Europe ou suffisamment près pour que cela viennent par bateau, train, camion, ajoute-t-il.
“Le haricot vert du Kenya va peut être nous manquer mais il va être remplacé par celui du Maroc qui voyage en bateau et en train”, précise-t-il.
Idem pour les fleurs, les approvisionnements “du midi de la France vont remplacer ceux du Kenya ou de l’équateur.
En plus, “les grossistes en fleurs ont plus la tête dans le muguet ces jours-ci”, sourit-il.
Le PDG de la Semmaris, maison mère de Rungis, Marc Spielrein, est lui bloqué à Pékin. Il a signé vendredi la création d’une société sino française, dénommée Shanghai Rungis Market Management Company Ltd, avec la plus importante entreprise chinoise de gestion de marchés de gros, Shenzhen Agricultural Products Company Ltd (SZAP).
La joint-venture va assurer la gestion de nouveaux marchés de gros alimentaires en Chine. Outre 33% du capital, la Semmaris apportera son expérience et son expertise.
