C’est la sempiternelle histoire du loup et de l’agneau : Pourquoi devrait-on
croire l’OMS quand elle nous dit toutes sortes de choses alarmantes sur le
volcan Eyjafjalla alors qu’elle est passée à côté de la plaque dans sa
mobilisation contre la grippe porcine ?
Car c’est de gros sous qu’il s’agit ! Savez-vous, par exemple, combien la
Tunisie a déboursé pour répondre à la menace hypothétique de la grippe porcine,
pour pallier à toute éventualité, pour être prêts à y aller ?! Beaucoup d’argent
et une ambiance exécrable dans les chaumières à se taire alors que la psychose
nous tenaillait de l’intérieur !
Qui nous dit alors que l’Organisation mondiale de la
santé
a raison quand elle
affirme que les cendres projetées dans l’atmosphère par le volcan Eyjafjalla en
éruption en Islande pourraient poser un risque pour la santé ?
Comme pour l’autre fois, elle y va avec les ‘’statistiques autorisées’’ : On
estime qu’environ 25% des particules de cendre liées à l’éruption du bon vieux
Eyjafjalla le 14 avril ont une taille inférieure à 10 microns, ce qui est plus
dangereux car elles peuvent pénétrer plus profondément dans les poumons.
L’OMS a
tenu à souligner qu’actuellement le nuage de cendres est suspendu dans les
couches élevées de l’atmosphère et que les problèmes commenceront quand ces
particules finiront par retomber.
Encore comme l’autre fois, elle jette la balle dans le camp des pouvoirs publics
de chaque pays ; comme quoi les gens devront suivre les directives des autorités
locales chargées de la santé, etc., etc. Mais, bien sûr, nous n’allons rien
prendre à la légère : l’OMS est l’OMS !
