à journaux à Paris (Photo : Hocine Zaourar) |
[21/04/2010 07:45:02] PARIS (AFP) La plupart des quotidiens nationaux empêchés de paraître par le mouvement de grève lancé par le Syndicat général du livre et de la communication (SGLCE) et du comité inter-CGT mercredi sont consultables gratuitement sur les sites des journaux.
Le mouvement social dans les imprimeries et le réseau de distribution de la presse a pour origine des revendications salariales.
Dans un communiqué, le syndicat général du Livre et de la Communication écrite (SGLCE), majoritaire chez Presstalis (ex-NMPP), principale société chargée de la distribution de la presse, appelle à une “grève reconductible immédiate”, à la suite d’une réunion de négociation salariale avec le syndicat patronal de la presse quotidienne nationale (SPQN).
Dans un communiqué distinct, le comité inter-CGT regroupant les rotativistes, également majoritaire dans les imprimeries, appelle à une “non-parution” des journaux datés du 21 avril, sans parler de mouvement reconductible.
Pour sa part, le syndicat national des journalistes (SNJ), qui n’est pas impliqué dans le mouvement, dénonce lui aussi l’attitude du SPQN qui a “refusé toute forme d’augmentation” salariale.
Dans la branche de la presse quotidienne nationale, “la dernière augmentation conventionnelle, qui était de 0,6%, remonte au 1er juillet 2008. Ce serait donc une deuxième année zéro pour l’ensemble des salariés du secteur”, écrit le SNJ, majoritaire chez les journalistes.