Un millier d’inventions présentées jusqu’à dimanche à Genève

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équipement des joueurs de foot) au Salon des inventions à Genève, le 21 avril 2010 (Photo : Fabrice Coffrini)

[21/04/2010 12:42:30] GENÈVE (AFP) Une boule en plastique, un téléphone portable ou un porte-cartes tournent en lévitation: cette invention d’un ingénieur français mettant à profit le champ magnétique est l’une des mille créations inédites présentées depuis mercredi au Salon des inventions à Genève.

Quelque 70.000 visiteurs, dont 55% d’industriels, sont attendus jusqu’à dimanche par les organisateurs de ce salon international, la manifestation la plus importante au monde dans son genre, qui réunit plus de 700 inventeurs venant de 45 pays.

Un décapsuleur-serveur pour bouteilles, un sac pliable à roulettes ergonomique pour faire ses courses ou un lit tournant qui permet de changer les draps sans se pencher sont notamment présentés.

Le salon est aussi une vitrine pour de nombreux objets techniques ayant une application dans l’industrie, l’agriculture, la médecine, la protection de l’environnement, la construction, les loisirs ou la sécurité.

“On ne peut trouver nulle part ailleurs une telle concentration d’inventions couvrant tous les domaines de l’activité humaine”, a affirmé devant la presse le président du salon, Jean-Luc Vincent, avant son ouverture.

“J’aimerais commercialiser mon invention”, a expliqué mercredi à l’AFP Samir Ougri, un serrurier français de 39 ans qui a créé un boîtier de feux clignotants et de freinage pour vélos “pour baisser le nombre d’accidents”.

Selon les organisateurs, 21% des exposants sont des inventeurs indépendants et 79% des entreprises. En faisant se rencontrer inventeurs, investisseurs, distributeurs et grand public, le salon “permet de mettre sur le marché rapidement et efficacement des inventions”, a estimé M. Vincent.

En moyenne, 45% des inventions présentées lors des éditions précédentes ont ensuite été commercialisées à l’étranger grâce à des contrats de licences, a-t-il indiqué. En 2009, des licences ont été vendues pour un montant de 40 millions de dollars (29,6 millions d’euros), selon lui.

Le salon, dont c’est la 38e édition, “n’a pratiquement pas souffert de la crise”, souligne M. Vincent. “Lorsque l’argent manque, ce sont les porteurs d’idées qui tirent leur épingle du jeu”.