Noura Laaroussi, directrice générale de l’Agence nationale de maîtrise de
l’énergie (ANME), a rappelé, dans son intervention d’ouverture du forum
scientifique et technologique de la Chambre syndicale nationale des énergies
renouvelables, les dispositifs de la nouvelle loi, promulguée le 9 février
2009, pour renforcer la réglementation thermique des bâtiments et promouvoir
les énergies renouvelables.
Cette loi donne aux entreprises ou groupements d’entreprises qui s’équipent
de systèmes de cogénération, le droit de transporter l’énergie électrique
ainsi produite à travers le réseau national et de vendre l’excédent
exclusivement à la STEG, à hauteur de 30%.
Mme Laaroussi a affirmé que, selon les experts internationaux, un taux de
croissance annuel de 2% peut être perçu comme réaliste pour l’accroissement
de la demande totale en énergie primaire sur l’ensemble du Bassin
méditerranéen. Elle passerait, ainsi, de 820 millions de tep en 2000 à 1.350
millions de tep en 2020, soit une évolution globale de 65% sur toute la
période.