Les banques françaises dans l’oeil du cyclone continuent à décrocher

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édit Agricole (Photo : Loic Venance)

[28/04/2010 11:05:14] PARIS (AFP) Les banques françaises étaient en première ligne mercredi dans la crise de confiance qui affecte la zone euro et notamment la Grèce, étant parmi les plus exposées dans ce pays en terme de créances et d’implantations.

Ainsi les trois grands établissements français étaient en chute (-6% à -3%) sur le marché boursier parisien à 11H20 après avoir déjà perdu quelque 6-7% la veille. L’indice vedette CAC 40 continuait de son côté à décrocher et perdait 2,37%.

Les plus touchées étaient le Crédit Agricole (-6% à 10,75 euros) qui dispose d’une filiale en Grèce, Emporiki, et la Société Générale (-4,71% à 39,12 euros), également présente dans ce pays via sa filiale Geniki.

BNP Paribas qui ne contrôle pas de banque en Grèce limitait les pertes cédant 2,58% à 49,42 euros.

De manière plus générale, les banques seraient les premières concernées par un défaut de paiement ou une restructuration de la dette de la Grèce.

Mais même avant un éventuel défaut de paiement elles sont d’ores et déjà pénalisées par le fait que les obligations grecques sont désormais qualifiées de “spéculatives” par l’agence de notation Standard and Poor’s.

En langage boursier, il s’agit d’obligations “pourries” (“junk”) qui perdent une grande partie de leur valeur, des notions qui rappellent de douloureux souvenirs aux marchés et poussent les investisseurs à se délester de leurs titres bancaires.