La Grèce a refusé des coupes salariales exigées par l’UE et le FMI

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és des transports publics contre les mesures d’austérité, à Athènes le 27 avril 2010 (Photo : Louisa Gouliamaki)

[28/04/2010 13:50:18] ATHÈNES (AFP) La Grèce a refusé de prévoir des coupes salariales demandées par la Commission européenne, le FMI et la BCE, lors des discussions menées à Athènes avec le gouvernement grec, a indiqué mercredi le ministre de l’Emploi Andréas Loverdos.

“L’essentiel des discussions (avec le FMI et les européens) concerne la politique salariale, les 13ème et 14ème mois touchés par les Grecs; il nous ont demandé leur suppression, ce que nous n'(avons pas) accepté”, a indiqué M. Loverdos, cité dans un communiqué.

Le ministre a fait cette déclaration, à l’issue d’une rencontre avec le président de l’Union grecque des industriels (Sev).

Dans un premier train de mesures d’austérité adoptées en mars dernier, le gouvernement grec avait déjà supprimé plusieurs primes et la quasi totalité du 14ème mois de salaire dans le secteur public. Le 14ème mois de salaires en Grèce est versé sous forme de primes touchées au moment des fêtes de Pâques et des vacances d’été.

Les syndicats se sont prononcés contre l’éventualité de nouvelles coupes salariales, la Confédération des travailleurs grecs (GSEE), le grand syndicat des salariés du privé, ayant fait part de son intention de s’opposer à des réductions de salaires.