Le 2 mai 2010 restera dans les annales de la presse électronique comme le jour
où le président Ben Ali a annoncé qu’il veillait personnellement à promouvoir le
dispositif législatif régissant l’information électronique en vue de lui
permettre de s’adapter aux évolutions que connaît le monde dans ce domaine.
Une reconnaissance qui ne laisse pas la moindre ambiguïté et nous tenons à lui
manifester la pareille au moment où, par sa parole, il met fin à un flou qui a
longtemps mis tout le monde dans la même corbeille alors que la ‘’qualité’’, si
l’on ose dire, varie du simple au centuple dans le domaine large des médias
électroniques. Nous avons ainsi de vraies institutions en Tunisie, sérieuses,
courageuses, structurées, conscientes de leur apport, enrichissant le paysage
médiatique… et d’autres qui peinent à trouver leur maturité.
Une orchestration rigoureuse et transparente de tout cela ne peut que soutenir
le professionnalisme incontournable pour s’imposer contre ceux qui font feu de
tout bois et tutti quanti ! Car nous avons tous à comprendre que les mêmes
standards de qualité et de respect du métier doivent être fortement sollicités
des e-journaux que des autres médias. C’est à cette condition que pourra avoir
lieu ce que le chef de l’Etat appelle ‘’la relation entre les médias écrits,
audiovisuels et électroniques et les institutions nationales, fondée sur les
principes du dialogue et du respect du rôle de ces médias et de leur droit à
accéder à l’information pour éclairer l’opinion publique.’’
Voire, la responsabilité des e-journaux peut être considérée plus grande dans
des situations où il s’agit d’interagir positivement avec la révolution
communicationnelle mondiale et de tirer le meilleur profit de ses technologies
et de faire preuve d’innovation pour présenter un contenu médiatique novateur
capable de s’adapter aux mutations que connaît la société tunisienne et le monde
extérieur. Plus communicants, donc plus responsables !
Et, quand le chef de l’Etat souhaite ‘’Bonne fête à la famille de
l’information’’, nous,
les e-journaux, nous avons tout simplement chaud au cœur
car notre identification à cette famille est totale.