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| ésentés lors d’un salon numérique à Las Vegas, en janvier 2009 (Photo : Robyn Beck) |
[11/05/2010 12:30:19] PARIS (AFP) Les secteurs de l’internet, des télécoms, de l’informatique et de l’électronique grand public, affectés par la crise, se sont inscrits en recul en 2009, pour la première fois de leur histoire, a indiqué mardi l’Institut de l’audiovisuel et des télécoms en Europe (Idate).
Réunis sous le vocable “DigiWorld”, ces secteurs, qui avaient progressé de 4,8% en 2008 et de 6% ou plus les années précédentes, ont vu leur chiffre d’affaires diminuer de 1,5% l’an passé, à 2,629 milliards.
“C’est un recul que l’on peut qualifier d’historique, car même après l’éclatement de la bulle technologique au début des années 2000, on avait eu un net ralentissement, mais le marché avait continué à progresser”, a déclaré le responsable de l’étude, Didier Pouillot, lors d’une conférence de presse.
Il a néanmoins nuancé ce recul, soulignant qu’il était identique à celui de l’économie mondiale et que les secteurs du numérique connaissaient un “fort dynamisme en termes d’innovations et d’usages”.
Géographiquement, l’Europe et l’Amérique du Nord ont été les plus fortement touchées par la crise, reculant respectivement de 3,3% et 3,7%. L’Asie Pacifique a mieux résisté (+1,1%), tandis que l’Amérique latine et l’Afrique-Moyen-Orient progressaient encore de 3,8% (à comparer néanmoins avec +13,5% en 2008).
L’informatique a été le secteur le plus affecté: les équipements ont reculé de 7,2%, du fait notamment de la baisse du prix des produits vendus (netbooks, etc.), et les services de 2,7%.
L’électronique grand public a, lui, baissé de 2%, alors qu’il avait connu une hausse de 7% en 2008 et de 10% en 2007.
Les services télécoms ont bien résisté, enregistrant une croissance de 1,7%, tandis que les équipements ont diminué de 4,5%.
Enfin, la télévision, affectée par “un marché publicitaire particulièrement chahuté”, a reculé de 1,2%.
Faisant un retour sur les “10 ans de Digiworld”, M. Pouillot a souligné que depuis 1999, le nombre de clients mobiles avait été multiplié par dix (4,5 milliards en 2009, contre 477 millions) et que le haut débit, naissant à l’époque, concernait désormais 480 millions d’abonnés.
