Les Grecs plutôt optimistes sur la sortie du pays de la crise, selon un sondage

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à Athènes, le 8 mai 2010 (Photo : Dimitar Dilkoff)

[16/05/2010 12:40:43] ATHÈNES (AFP) Près de six Grecs sur dix se veulent optimistes sur la sortie de la crise que le pays traverse depuis plusieurs mois, et croient qu’il évitera la banqueroute, selon un sondage publié dimanche dans le quotidien grec Ethnos.

Quelque 58,8% de Grecs pensent que la Grèce va réussir à sortir de la crise contre 36,6% qui estiment que le pays n’éviterait pas la banqueroute. 4,6% n’ont pas répondu.

Effectué auprès de 1.028 personnes, ce sondage de l’institut Marc SA s’est déroulé du 11 au 13 mai, au lendemain d’une annonce gouvernementale sur une vaste réforme du système des retraites, contestée par les syndicats.

Selon l’enquête, une faible majorité (51,2%) a indiqué que la Grèce n’avait pas d’autre choix que d’accepter l’aide financière du Fonds monétaire international (FMI) et de l’Union européenne (UE).

En revanche, 44,5% ont estimé qu’une autre solution était possible, sans toutefois la préciser.

Même si 56,2% des sondés ont admis que les mesures de rigueur adoptées étaient “nécessaires”, une grande majorité (87,8%) les qualifient “d’injustes”. Près de 43% ont considéré que ces mesures pourraient être moins “douloureuses”.

Par ailleurs, un second sondage publié dimanche par le quotidien Kathimerini, effectué du 6 au 10 mai par l’institut Public Issue, indique que 61% de Grecs croient que la situation économique “va empirer”.

Seuls 19% veulent croire que la situation va s’améliorer et 20% qu’elle “restera stable”, selon ce sondage réalisé sur un échantillon d’un millier de personnes.

Cette enquête relève que le parti socialiste (Pasok) au pouvoir reste en tête avec 45% des intentions de vote mais que la popularité du Premier ministre Georges Papandréou a subi une baisse importante ce dernier mois, passant de 68% en avril à 53% en mai.

Le principal parti d’opposition de droite, la Nouvelle-Démocratie, arrive deuxième avec 27% des intentions de vote, son chef Antonis Samaras ayant aussi subi une baisse de 19%, passant de 59% en avril à 40% en mai.