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| ère allemande Angela Merkel (D), et son homologue autrichien Werner Faymann, le 18 mai 2010 à Berlin (Photo : Lennart Preiss) |
[18/05/2010 18:39:17] BERLIN (AFP) La chancelière allemande Angela Merkel a annoncé mardi que son pays allait défendre le principe d’une taxation des marchés financiers au niveau international lors du prochain G20.
“L’Allemagne va défendre au G20 une taxation des marchés financiers”, a déclaré la chancelière au cours d’une conférence de presse commune avec son homologue autrichien Werner Faymann à Berlin.
“L’important serait que nous arrivions à un accord international. L’Allemagne va s’y engager de toutes ses forces. Si cela ne marche pas, il faudra trouver une solution au niveau européen”, a-t-elle ajouté.
Le G20 doit se réunir à Toronto les 26 et 27 juin prochains.
Dans une lettre envoyée la semaine dernière aux autres responsables européens, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a demandé que l’Europe plaide au G20 pour une taxe sur les institutions financières.
Mme Merkel s’est à nouveau déclarée favorable à la proposition de la Commission européenne d’examiner les projets de budget des pays de l’Union Européenne avant même les Parlement nationaux.
C’est “une bonne proposition qui n’empiète pas sur la souveraineté budgétaire mais qui contribuera à une culture de la stabilité”, a fait observer la chancelière conservatrice.
Son homologue autrichien a répété de son côté ne pas exclure de taxer les transactions financières dans son pays, en l’absence de coordination européenne sur le sujet tout en donnant “une priorité absolue à une solution internationale et européenne”.
“Je préfèrerais naturellement une solution à l’échelle européenne ou internationale”, a-t-il insisté, se disant favorable à une implication de la Suisse dans le dialogue sur la taxation des marchés financiers.
