Le réseau téléphonique
4G, plus connu sous le terme LTE (pour Long Term
Evolution) permet des échanges rapides d’une masse importante de données. Pour
les opérateurs français, elle représente une solution opportune au problème de
congestion des réseaux 3G
due à l’utilisation accrue de smartphones. Rappelons
que les réseaux de téléphonie de 3ème génération (3G) ont été lancés en 2004 par
SFR et Orange, il s’agirait donc, 7 ans après, dès 2011, de passer à une
technologie plus adaptée à la transmission des données et plus rapide, afin de
suivre l’évolution de la navigation web mobile (iPad 3G, clés et cartes SIM 3G,
etc.) qui réclame toujours plus de voix, pardon, de voies pour acheminer des
informations toujours plus volumineuses.
En Tunisie, nous ne disposons pas, comme en Europe, d’études sur les prévisions
(ni même la situation actuelle) du nombre de terminaux mobiles connectés, mais
en se référant à l’échelle mondiale et ses quelques 50 milliards de produits
connectés d’ici les 15 prochaines années, selon le Groupement des industriels de
la téléphonie mobile, on peut considérer facilement que la licence 3G tunisienne
qui vient seulement de commencer à être exploitée par un opérateur se révèlera
vite obsolète. En effet, les consommateurs tunisiens sont connus pour être
accros aux nouvelles technologies, et la connexion mobile en fait partie.
Relevons qu’avec ses 100 Mb/sec annoncés en transfert de données, la 4G
multiplierait par trois les capacités offertes par la 3G ! Techniquement, le
passage d’un réseau 3G en LTE s’apparenterait à une mise à jour logicielle des
stations réseau. A l’heure même où la 3G tunisienne en est à ses balbutiements,
nous nous prenons donc à rêver d’une navigation web mobile avec des pages
chargées en un quart de seconde et une expérience de surf aussi satisfaisante
que assis devant son ordinateur, d’une télé sur mobile (pour les fanas de
feuilletons), etc.
Une utopie donc ! La licence LTE n’ayant même pas encore été demandée et aucun
appel d’offres concernant cette technologie passé. Il faudra sans doute attendre
encore de longues années, que le réseau 3G arrive à son point de rupture, pour
qu’un opérateur (un quatrième ?!) se décide à investir dans les réseaux LTE…