Dernièrement,
l’Algérie a adopté un plan quinquennal (2010-2014) de 286
milliards de dollars d’investissements publics. Selon un communiqué officiel, ce
programme est destiné notamment au parachèvement des grands projets, notamment
dans les chemins de fer, les routes et l’eau (pour 130 milliards de dollars), et
le développement de nouveaux projets d’infrastructures de base (pour 156
milliards de dollars). Enumérons :
– réalisation de près de 5.000 établissements de l’éducation nationale, 600.000
places pédagogiques universitaires et 400.000 places d’hébergement pour les
étudiants, plus de 300 établissements de formation et d’enseignement
professionnels ;
– construction de plus de 1.500 unités de santé dont 172 hôpitaux, 45 complexes
spécialisés de santé, et 377 polycliniques et plus de 70 établissements
spécialisés au bénéfice des handicapés ;
– réalisation de 1,2 million de logements et lancement de la construction, avant
fin 2014, de 800.000 logements, réalisation de 35 barrages et de 25 systèmes de
transfert d’eau ;
– construction de 80 stades de football, 160 salles polyvalentes de sport, 400
piscines et plus de 200 auberges et maisons de jeunes ;
– investissements agricoles, dans les transports et pour l’aménagement du
territoire et l’environnement,
– encouragement à la création d’emplois et promotion des petites et moyennes
entreprises.
La manne pétrolière algérienne trouve donc ainsi des usages adéquats au
développement économique d’autres secteurs.