L’exercice 2009 constituera, certainement, le tremplin tant recherché par Attijari Bank pour se lancer dans une nouvelle étape de son ambitieux plan de développement.
Le recul du résultat net part du groupe, de 10,4% à 29,088 MDT, ne doit pas cacher les avancées concrètes réalisées dans plusieurs chantiers. D’abord, le PNB a évolué de 16,6% à 148,224 MDT, avec une structure pondérée entre les opérations de marché, la marge d’intérêt et la marge sur commissions.
Le recul des taux d’intérêt en 2009 a incité la banque à monter d’un cran en termes d’agressivité commerciale, afin de collecter des ressources à faible coût. Ceci lui a permis de gagner 50 points de base au niveau de son coût de ressources, à 3,0%, mais a, également, laissé son coefficient d’exploitation à un niveau, relativement, élevé à 53,0%.
Le coût du risque s’est établi à 0,78%, traduisant le redressement de la qualité d’actifs de la banque. Le taux des NPL est passé, pour la première fois, en deçà des 10,0% pour se situer à 9,6%. Le taux de couverture a atteint 64,2%. Le ratio de liquidité est de 116,0%, alors que celui de solvabilité est de 9,2%. Sur la cote de la BVMT, le titre se négocie 13,98x ses bénéfices 2009 et 2,42x ses capitaux propres, contre un P/E 10 de 16,70x et un P/B de 2,24x pour le secteur.
Nous pensons que la banque, au cours de l’année 2010, enregistrera une bonne performance à l’instar des deux dernières années, surtout avec l’avancée du redressement de son bras de crédit bail, Attijari Leasing, qui obère encore les performances du groupe, et la prochaine mise en application de la politique ALM, qui aiderait la banque à maîtriser ses risques et à optimiser son coût de ressources.
Ainsi, CGF reste à l’«Achat».
(Source: CGF, intermédiaire en bourse)