Une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains ont participé au XXVème Sommet Afrique-France. Bilan : une page tournée et un dialogue franc entre les deux partenaires ont abouti à nombre d’accords :
– sur le plan économique, l’Afrique a accepté la reprise de tous les engagements de Copenhague, ce qui permettra de débloquer les financements obtenus dans ce cadre, dont elle est la première bénéficiaire ;
– concernant la représentation de l’Afrique au sein des nouvelles institutions multilatérales, le président Sarkozy a dit vouloir revoir les institutions de Bretton Woods pour que l’Afrique soit mieux représentée tant au G20 qu’au G8. Simultanément, la France soutiendra l’Afrique dans sa quête pour un siège au sein du Conseil de sécurité des Nations unies. Selon lui, il n’est pas acceptable que l’Afrique n’y soit pas représentée, tant est important le rôle du continent africain dans l’avenir du monde ;
– dans le cadre du développement du partenariat économique, 300 entreprises françaises et africaines y œuvreront ensemble, dans cette perspective, la France engagera des moyens financiers très importants. L’Agence française de développement (AFD) a d’ores et déjà accru très fortement ses contributions, qui sont passées de 3,5 milliards d’euros à près de 6 milliards d’euros cette année.
Concernant la question importante non seulement pour l’Afrique, mais aussi pour l’Europe de la sécurité, la France formera 12.500 soldats africains car la sécurité; par ailleurs, les accords de défense conclus entre la France et huit pays africains seront tous rendus publics.