L’ancien chef du gouvernement suisse, qui avait œuvré il y a huit ans, à l’entrée de la Suisse aux Nations Unies, a été choisi pour occuper le poste de président de la 65ème Assemblée générale de l’ONU. Joseph Deiss, 64 ans, succèdera ainsi au Libyen à Ali Treki, à la mi-septembre 2010.
Acceptant ce poste avec «beaucoup d’espoir et de solides convictions», il a expliqué l’entrée du monde dans une ère d’interdépendance croissante : «Tout va plus vite, de nouveaux défis ont émergé –changements climatiques, crise financière et économique, terrorisme et crime organisé globalisé, extrémisme de tous les genres- en plus des défis traditionnels posés par les conflits armés et la pauvreté dans le monde». Il a également «été frappé par l’importance donné dans la Charte à la notion d’amitié qui va bien au-delà de l’idée de la défense des intérêts des pays», a-t-il souligné au cours de la conférence de presse qui a suivi son élection.
Le premier évènement majeur qui attend le nouveau président de l’Assemblée générale sera le Sommet sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) organisé en septembre au siège de l’ONU, à New York et au cours duquel les Etats Membres doivent réaffirmer leur engagement à atteindre les ODM d’ici à 2015.
Ancien professeur d’économie, Joseph Deiss a également expliqué qu’il entendait dédier l’agenda de la 65ème Assemblée général aux questions de gouvernance globale en générale et de gouvernance économique en particulier, à la réforme du Conseil de sécurité, au changement climatique, à la protection de la biodiversité et à la sécurité alimentaire.