En collaboration avec le ministère de l’Industrie et de la Technologie, l’Agence de coopération technique allemande (GTZ) a présenté en mars dernier les résultats d’une enquête sur l’élaboration d’un niveau de référence sur la situation des zones industrielles en Tunisie.
Réalisée dans le cadre du projet ReCapZI (Renforcement des capacités de la gestion durable des zones industrielles), cette enquête, selon le dirigeant du site spécialisé immotunisie.com.tn, a touché 42 Groupements de maintenance et de gestion (GMG), 69 institutions, dont 17 institutions nationales (ministères, agences publiques, offices de développement, 328 entreprises implantées dans les zones industrielles et 408 riverains : habitants et employés au sein des ZI).
L’enquête fait apparaître des problèmes liés au transport, à la pollution et à la sécurité qui constituent des points faibles des ZI, et ce même le niveau de satisfaction global est assez acceptable des services fournis dans les ZI, soit 43% pour les entreprises et 65% pour les GMG. Certaines zones industrielles souffrent de problèmes d’éclairage public, de places de parking, de signalisation, de liaisons avec les aéroports, ou de qualité du réseau d’eau pluviale.
En outre, seulement 43% des Groupements de Maintenance et de Gestion (GMG) sont fonctionnels, et que 50% des enquêtés se déclarent insatisfaits en termes de disponibilité des informations sur les risques industriels. Cette situation serait due, d’abord, au non payement par les entreprises de leurs cotisation, mais aussi à ‘’la méconnaissance des missions imparties à ces groupements’’.
Autre fait révélé par l’enquête : 71% des institutions enquêtées estiment le nombre de ZI dans le pays insuffisant, et ce sont les régions du centre et de l’ouest du pays qui en seraient les moins dotées.
Notre source rappelle que l’objectif principal du programme ReCapZI, dont les travaux ont débuté en août 2008 (avec une enveloppe de 3 MDT pour la première phase) est d’assister les différents acteurs à améliorer la gestion des zones industrielles.