Il était l’une des vedettes du récent Salon de l’Immobilier Tunisien à Paris (SITAP, 4-6 juin 2010), où il a capté l’attention des organisateurs, des exposants et des visiteurs à la fois par la qualité de son stand et de sa manière d’approcher, d’entretenir et de servir ces derniers. Il fait partie de cette génération de jeunes tunisiens partis poursuivre leurs études supérieures dans de grandes écoles étrangères et qui sont en train de reprendre pied en Tunisie, après avoir entamé un brillant parcours professionnel à l’étranger.
Ce brillant jeune premier n’est autre que Ali Bouchniba, que ceux des Tunisiens qui le connaissent déjà ont découvert dans le sillage de Majdi Zarkouna, patron du groupe Servicom, dont Ali Bouchniba est l’un des fondateurs et actionnaires –le deuxième plus important. Tout en participant à cette belle aventure –et en continuant à travailler et à vivre en Allemagne-, cet originaire du Sud tunisien a décidé de créer son propre projet, dans le secteur de l’immobilier.
Majdi Zarkouna et Ali Bouchniba se sont connus au Lycée Saint-Louis, où, après le baccalauréat, ce dernier est allé effectuer sa «prépa» pour entrer ensuite à l’Ecole Polytechnique de Paris, où il a effectué des études en finance, sanctionnée par un DEA (Diplôme d’études approfondies).
Après avoir débuté sa carrière chez Arthur Andersen en France, le jeune polytechnicien s’installe en Angleterre où il travaille successivement pour les branches londoniennes de la Commerzbank et la Halifax Bank of Scotland. En 2003, il traverse la Manche pour jeter ses amarres en Allemagne en se faisant recruter par la WestLb. En 2006, il négocie sa reconversion dans un statut de consultant auprès de cette banque allemande pour dégager du temps pour la mise en œuvre de ses projets tunisiens.
Ceux-ci commencent à voir le jour vers la fin 2009. En fait, Ali Bouchniba se propose de lancer une activité dans l’immobilier qu’il a développé à l’étranger sous l’enseigne de «Cillium Property International Ltd».
Outre l’Europe de l’Ouest (Angleterre, Espagne, Allemagne), cet entrepreneur a fait son «trou» dans celle de l’Est (Pologne, Lettonie, et Lituanie) où il contrôle avec ses associés un important parc immobilier de plusieurs millions d’euros.
Aujourd’hui, Ali Bouchniba se lance à l’assaut du marché tunisien où il a créé Cillium Management Property et Oxania Finance pour lancer –sous licence de Cilloum- un métier –courtier en immobilier- qui n’y existe pas. Car fort de sa double expérience d’investisseur dans l’immobilier et de TRE, il estime être «au fait des besoins». «En Tunisie, il n’y a pas de gestionnaires professionnels de l’immobilier», souligne celui qui se propose en particulier de «servir ceux qui ont un parc immobilier».
Aussi, le premier courtier immobilier de Tunisie propose-t-il –aux Tunisiens Résidents à l’Etranger (TRE) et aux retraités étrangers désireux de s’y installer- une large palette de nouveaux services allant de l’achat sur plan à la location-achat-vente, en passant par la gestion du patrimoine immobilier, les travaux de rénovation et d’aménagement, la gestion de projets de construction, et le syndic de copropriétés.
Ali Bouchniba a également mis sur pied une agence de design dont une des premières tâches a été de réaliser le stand par lequel le premier courtier de Tunisie s’est fait représenter au SITAP. Une belle réussite qui lui a valu les félicitations de l’organisateur du salon.