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| Lors de la Online Games Convention de Leipzig, le 31 juillet 2009 (Photo : Sebastian Willnow) |
[25/06/2010 15:14:49] PARIS (AFP) Le marché mondial des jeux et consoles vidéos devrait s’inscrire en légère baisse en 2010, aux environs de 52 milliards d’euros, avant de rebondir pour atteindre 72 milliards en 2014, a annoncé vendredi le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL).
Ces chiffres, qui incluent tant les supports physiques (consoles, jeux, accessoires) que les jeux sur mobiles ou en ligne, sont publiés à quelques jours de l’ouverture du salon européen Idef (Interactive and Digital Entertainment Festival), organisé du 28 juin au 1er juillet, à Cannes.
En 2009, les ventes avaient représenté 55 milliards d’euros, selon ces chiffres basés pour une part sur ceux de l’Idate (Institut de l’audiovisuel et des télécoms en Europe).
Le marché du jeu vidéo est cyclique, ralentissant avec le vieillissement des consoles et reprenant avec les lancements d’appareils.
Pour autant, a relativisé le président du Sell, Georges Fornay, lors d’une conférence de presse, le secteur apparaît comme “un tunnel de croissance” sur le long terme : il a progressé de 110% entre 2000 et 2005 et de 89% entre 2005 et 2010 dans la zone France-Bénélux-Italie-Espagne (zone Idef), et devrait retourner dans le vert .
Sur le marché mondial, l’Europe-Moyen-Orient-Afrique a représenté, en 2009, 39% des ventes, devant les Etats-Unis (33%), l’Asie-Pacifique (24%) et l’Amérique latine (4%).
Les supports physiques représentaient l’an passé 76% des ventes, contre 16% pour les jeux en ligne et 8% pour les téléphones mobiles. La part de ces derniers segments va croître dans les années à venir (à 31% pour les jeux en ligne et 11% pour les mobiles en 2014, selon l’Idate), au détriment des produits traditionnels (58%).
En France, le marché devrait rester stable en 2010, autour de 3 milliards d’euros, la baisse de 8% des ventes de supports physiques étant compensée par la progression des autres segments. En revanche, il devrait ensuite, comme au niveau mondial, continuer à progresser, à 3,8 milliards en 2014.
