La Coupe du monde de football a démontré au moins une chose : l’organisation du monde est à son image, c’est-à-dire qu’il y a des pays qui savent fournir des équipes, d’autres des équipes qui gagnent, d’autres des équipes qui perdent –suivez mon regard– et d’autres qui savent produire d’excellents joueurs mais ne savent pas en faire une équipe, alors mercato aidant, on assiste à ce qu’on appelle la fuite des cerveaux…
Le hasard a fait que j’ai regardé les derniers matchs dans un de ces nouveaux pays qui, après un siècle de soviétisme, essaie de se faire une structure ; et ces pays peuvent être classés en trois catégories :
l y a ceux qui sont naturellement riches et ont été favorisés par leur sous-sol, ceux-là c’est clair ils essayent de créer le pays avant de le structurer et on y voit des tours et des immeubles naître, des marques internationales s’installer et où, tôt ou tard, il y aura ceux qui seront très riches et ceux qui seront très pauvres ; à mon sens le jour où le sous-sol tarira, ils retourneront à la case départ ;
Il y a ceux qui sont naturellement pauvres et parmi eux je préciserai qu’il y a deux sous-catégories :
Les pays homogènes où il y a un peuple et une histoire et ceux-là ont une chance de faire et de créer,
Les autres qui disparaîtront aussi vite qu’ils sont nés ou retourneront dans un des girons d’où ils ne peuvent se soustraire ;
Et il y a les autres où ce sont les hommes qui peuvent faire que ces pays deviennent et la structuration et l’institutionnel prend toute sa grandeur :
Imaginez des pays où on fait des routes sans qu’on ait un code de la route ; mais il y a quand même des pays où il y a un code de la route avec peu ou pas de routes et enfin ceux où il n’y a ni route ni code de la route… mais beaucoup de voitures ; je n’ose même pas chercher à savoir ce qu’ils peuvent être ou devenir, je leur dis seulement sauve qui pneu !