France : François Baroin détaille un plan d’économie censé appporter 10 milliards

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çois Baroin lors d’une conférence de presse au ministère de l’Economie, à Paris, le 19 avril 2010 (Photo : Fred Dufour)

[30/06/2010 08:20:19] PARIS (AFP) Le ministre du Budget, François Baroin, a détaillé mercredi, dans un entretien au Parisien, le 2e volet de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), censé rapporter 10 milliards d’euros d’ici 2013, évoquant notamment une forte baisse des dépenses de fonctionnement.

Le ministre du Budget va présenter dans la matinée, en conseil des ministres, ce nouveau plan d’économies.

Lancée fin 2007, “la première phase a permis de générer 7 milliards d’euros sur la période 2009-2011”, souligne François Baroin.

Parmi les 150 mesures de la 2e phase, 100.000 postes de fonctionnaires vont de nouveau disparaître, avec le non remplacement d’un agent sur deux partant à la retraite, rappelle-t-il.

“A terme, cette mesure représente une économie de 3 milliards d’euros”, détaille-t-il.

“Deux milliards d’euros proviendront d’une réduction des dépenses de fonctionnement” de l’Etat tandis que “la centralisation de tous les achats réalisés par l’administration va permettre d’économiser 700 millions d’euros supplémentaires”, ajoute M. Baroin.

Il cite aussi la “modernisation de l’informatique de l’Etat” ou la “rationalisation du parc immobilier”, deux mesures censées rapporter 300 millions chacune.

Les crédits d’intervention des ministères vont baisser de 10% à l’horizon 2013, rappelle aussi le ministre du Budget, en indiquant que pour l’an prochain, les derniers arbitrages n’ont pas encore été rendus: “chaque ministre va recevoir sa lettre plafond en fin de semaine”.

Interrogé sur la nécessité de réviser à la baisse les dépenses sociales, François Baroin assure que la priorité du gouvernement est de “protéger dans toute la mesure du possible les publics fragiles”.

Les économies de la RGPP font partie du plan du gouvernement pour réduire le déficit public français de 100 milliards d’euros d’ici 2013, comme il s’y est engagé auprès de Bruxelles.