Une exonération fiscale de 20% pour les PME tunisiennes?!

pourcent-320.jpgEh oui, une exonération fiscale de 20% sur la base imposable pourrait profiter aux petites entreprises qui adhéreraient aux centres de gestion intégrée créés par l’Etat. Les centres en question tiendraient leurs comptabilités conformément à la législation en vigueur et les aideraient à préparer leurs déclarations fiscales. Des avocats, consultants, experts juridiques, experts-comptables, comptables, conseillers fiscaux, experts en marketing, et ingéniering financier conseillent les entreprises et les aident à suivre une gestion saine de leurs petites structures. D’après Mohamed Ridha Chalghoum, ministre des Finances, qui est intervenu à l’occasion de  la deuxième conférence nationale de la gouvernance d’entreprise tenue mardi 30 juin à l’IACE, cette mesure œuvrerait à renforcer la transparence des informations financières des petites entreprises et à l’emploi des diplômés du supérieur dans les spécialités citées ci-dessus, a assuré le ministre 

«La relation entre la transparence et la fiscalité est profonde, solide et interactive car il n’existe pas de fiscalité équitable et efficiente sans transparence et il n’y a pas de transparence sans une fiscalité efficiente et équitable», a-t-il assuré.

La gouvernance est un critère de compétitivité déterminent à l’échelle internationale, elle représente une condition incontournable pour assurer la pérennité de l’entreprise et renforcer sa résistance face aux différentes mutations économiques, qu’il s’agisse de crises ou d’avancées technologiques. «La gouvernance est l’une des préoccupations centrales des Etats, elle est un sujet d’intérêt global qui a des répercussions importantes touchant le développement économique et le progrès social», a indiqué pour sa part Slim Zarrouk, président du Centre tunisien de gouvernance d’entreprise. En Tunisie, a-t-il ajouté, les entreprises, jeunes pour la plupart, sont en premier lieu familiales de première et de deuxième génération, l’instauration des mécanismes de bonne gouvernance se trouve dès lors confrontée à des obstacles qui sont propres à notre environnement culturel. Du coup, les arguments avancés par les pays développés dont les structures entrepreneuriales sont différentes ne sont plus adaptés au contexte économico-culturel de notre pays. Résultat : les règles strictes de bonne gouvernance ne sont toujours pas de règle.

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