Internet mobile 3G : 41% des usagers mécontents de leur connexion, selon une enquête

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à Paris d’une personne utilisant un BlackBerry (Photo : Loic Venance)

[01/07/2010 13:08:26] PARIS (AFP) Quatre usagers d’internet sur téléphone mobile sur dix se disent mécontents de leur connexion 3G, d’après une enquête menée en ligne par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir et publiée jeudi.

“Très peu de consommateurs, soit 10%, se disent vraiment très satisfaits de la qualité de leur connexion 3G”, souligne l’UFC, qui a compilé les réponses de 2.107 usagers à un questionnaire mis en ligne de la mi-mars à la mi-avril.

“Même si 49% se disent assez satisfaits, ils sont 41% à estimer que la qualité n?est pas au rendez-vous”, ajoute l’association.

Des différences existent entre opérateurs: SFR est celui qui “déçoit le plus les consommateurs”, affirme l’UFC, puisque 48% des clients ayant répondu au questionnaire sont “peu ou pas satisfaits” de leur connexion, contre 40% chez Bouygues Telecom et 35% chez Orange (France Télécom).

La satisfaction générale des consommateurs varie en fonction de la qualité des connexions 3G: ainsi, 60% des usagers ayant déclaré n?être “pas satisfaits du tout” de leur connexion 3G ne réceptionnent jamais cette dernière dans de bonnes conditions.

Par ailleurs, 45% des répondants estiment que le débit reçu est identique à celui d’une connexion 2G.

“Beaucoup soupçonnent un bridage de leur connexion, des craintes qui semblent justifiées au regard des bas débits enregistrés par les consommateurs”, affirme l’UFC-Que Choisir.

Côté usages, 60% jugent l’accès, depuis leur mobile, aux sites internet traditionnels “assez lent” ou “trop lent”. En revanche, 62% sont satisfaits de la vitesse d’accès à leurs mails et 68% des délais d’accès aux sites conçus pour les mobiles.

Enfin, “beaucoup de consommateurs remettent en cause les trop nombreuses restrictions qui limitent fortement les usages des offres dites +Internet illimité+”, note l’UFC, qui demande aux pouvoirs publics “un encadrement réglementaire”.

L’association souhaiterait notamment que les opérateurs ne puissent plus “qualifier d?+illimitées+ des offres soumises à un quota de données échangeables”.

Elle voudrait aussi obliger les opérateurs à “fournir à leurs clients une information claire et précise sur les caractéristiques du service fourni (vitesse, couverture, saturation des réseaux, etc.)”.