C’est le montant d’un prêt que la Banque mondiale vient d’accorder à la Tunisie pour soutenir ses programmes de promotion de l’emploi.
Ces 50 millions de dollars US devraient améliorer l’efficacité et l’efficience de l’insertion professionnelle, via notamment les programmes actifs d’emploi, et la base de l’information pour les politiques d’emploi. Mme Rebekka Grun, économiste principale et chef de ce projet, considère ce “Prêt de politique de développement“ (PPD) comme un «premier pas» concernant les actions à mettre en place pour transformer le marché du travail. En effet, ce PPD vise essentiellement à «faciliter la transition de l’économie vers des secteurs à forte valeur ajoutée».
Rappelons qu’en Tunisie, le taux de chômage reste élevé et qu’une moitié de diplômés du supérieur ne trouvent pas d’emploi dans les 18 mois suivants l’obtention de leurs diplômes. De plus, les perspectives d’évolution du marché de l’emploi laissent entrevoir une hausse de l’offre de main-d’œuvre, une faiblesse de la demande, ces 2 phénomènes n’étant pas temporisés du fait des déficiences du système de fonctionnement de l’intermédiation de l’emploi.
Mme Grun positive ce constat : «ce premier prêt vise à fournir les éléments de services d’emploi renforcés, et d’un dialogue social inclusif et dynamique, qui pourraient former la base des réformes ambitieuses qui sont requises pour un saut quantitatif en matière d’emploi».
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