Comme d’habitude, la presse française fait ses choux gras de cette annonce : 830 postes supprimés (13% de son effectif) et 8 sites sur 22 fermés en France par Teleperformance. Face à une baisse de la demande, le leader mondial des sociétés de centres d’appels explique se trouver en «surcapacité de production structurelle» et souligne une perte d’exploitation de 36 millions d’euros en 2009 en France (pour 300 millions de CA).
Même avec le plan social (585 postes concernés) de 2009, le groupe n’arrive pas à redresser la barre à cause d’«un ralentissement de la demande de ses marchés clés» et de «la perte de contrats commerciaux significatifs pendant l’année 2009».
Pourtant, début juin 2010, M. Jean-Hervé Jenn, président du groupe depuis avril, assurait vouloir «renouer avec la rentabilité et assurer un avenir à l’industrie des centres d’appels en France», en proposant des prestations à valeur ajoutée, et jouant sur la palette des services proposés.
Rappelons qu’avec un coût d’approximativement 30 euros l’heure pour un agent en France, contre 15 euros en Tunisie, les sociétés gérant les centres d’appels ont fait de l’offshore un axe de développement leur permettant d’offrir des prix plus bas à leurs clients. Dans ce sens, Teleperformance regroupe un grand nombre de positions en Tunisie, et est visiblement appelé à croître…