La conférence nationale sur la formation universitaire et les enjeux de la compétitivité vient à point nommé puisqu’elle permettra au nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Béchir Tékkari, d’expliquer les orientations et le contenu de «la réforme de la réforme» qui semble se dessiner, avec notamment la récente réduction du nombre de filières de 720 à 580, avec notamment l’abandon de filières –comme l’informatique industrielle et l’informatique de gestion- confrontées à des problèmes de débouchés.
Le système éducatif tunisien, en particulier sous l’angle de sa relation à l’entreprise, est en ce moment à l’ordre du jour. En effet, une semaine après l’Association des Tunisiens diplômés des Grandes Ecoles (ATUGE, «Education et Employabilité : Comment nous préparer aux enjeux de demain ?», c’est au tour de l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) de revisiter le sujet en organisant, mercredi 7 juillet 2010, une conférence sur la relation université-entreprise et, plus précisément, sur «la formation universitaire et les enjeux de la compétitivité».
Comme c’est toujours le cas avec les manifestations organisées par l’IACE, on aura droit aux témoignages et réflexions de personnalités de choix.
En séance d’ouverture, prendront la parole, outre M. Chakib Nouira, président de l’IACE, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Hassen Zargouni, directeur général de Sigma Conseil.
Modéré par M. Mohamed Tahar Amouri, patron de Amouri Selection, le premier panel traitera de l’adéquation des diplômes de la formation universitaire, avec des interventions d’une belle brochette de patrons (Néji Mhiri, président du groupe Meublatex-El Mouradi ; Abdelwaheb Ben Ayed, président de Poulina Group Holding ; et Khalil Charfi, directeur général d’Oxia) et d’universitaires (Mme Zeineb Mamlouk et Ahmed Ben Hamouda).
Après une intervention d’un responsable du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique portant sur «la formation universitaire face aux enjeux du marché», le deuxième panel analysera la relation université-entreprise –à la lumière notamment de quelques expériences internationales- et proposera des pistes d’amélioration. Le modérateur –Chiheb Bouden- y donnera la parole à des universitaires (Mohamed Frioui et Kamel Charfeddine) et dirigeants d’entreprises (Mondher Khanfir, DG Landor, et Slim Ben Amma, président du CJD) tunisiens et étrangers (l’un Hollandais et l’autre représentant l’université américaine de Beyrouth).
Cette manifestation vient à point nommé puisqu’elle permettra au nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique d’expliquer les orientations et le contenu de «la réforme de la réforme » qui semble se dessiner, avec notamment la récente réduction du nombre de filières de 720 à 580, avec notamment l’abandon de filières –comme l’informatique industrielle et l’informatique de gestion- confrontées à des problèmes de débouchés.