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| ésident costaricien Miguel Angel Rodriguez (C), devant le tribunal de Guadalupe le 14 avril 2010 (Photo : Yuri Cortez) |
[08/07/2010 06:40:56] SAN JOSE (AFP) Deux partis politiques du Costa Rica ont reçu des pots-de-vin du groupe français de télécommunications Alcatel-Lucent entre 2001 et 2003, a affirmé mercredi un expert de la Police judiciaire de ce pays.
Le parti de la Libération nationale, actuellement au pouvoir, et l’Union social-chrétienne (opposition) ont reçu chacun 100.000 dollars sur le total de 14 millions de dollars distribués par Alcatel pour s’assurer un contrat, a déclaré l’expert Jesus Najera au procès de l’ex-président costaricien Miguel Angel Rodriguez, poursuivi avec huit autres personnes pour ce scandale.
Alcatel avait finalement obtenu ce contrat pour la fourniture de 400.000 lignes de téléphonie mobile.
Dans cette affaire, Alcatel a déjà accepté en janvier dernier de payer une compensation “d’un peu plus de 10 millions de dollars”, selon San Jose, mais l’Institut costaricien d’électricité (Ice), qui gère les télécommunications du pays, lui réclame maintenant 137 millions de dollars devant un tribunal des Etats-Unis.
A l’époque du scandale, l’ex-président Rodriguez avait dû renoncer à son poste de secrétaire général de l’Organisation des Etats américains (OEA), un mois après sa nomination. Il avait été arrêté au Costa Rica à son arrivée de Washington, siège de l’organisation régionale. D’abord emprisonné, il a été placé en liberté conditionnelle.
