éo à Paris le 19 septembre 2009. (Photo : Mehdi Fedouach) |
[05/07/2010 17:24:02] PARIS (AFP) Les 18-24 ans, première génération ayant totalement vécu dans l’ère numérique, sont les acteurs d’un changement profond qui les voit réinventer leur rapport aux autres, au travail, à la consommation, selon une étude menée pendant trois mois auprès d’une centaine d’entre eux.
Le “digital native” (Jeune issu de la première génération numérique) — expression apparue en 2001 aux Etats-Unis — a grandi dans un environnement de jeux vidéo, d’ordinateurs, de téléphones mobiles et de virtualité induisant un rapport au temps et à l’espace “qui casse toutes les règles des générations précédentes”, résume l’institut BVA qui a mené cette étude.
“Hypercommunicant il maîtrise les codes, les détourne; hyperconsommateur, il maîtrise son désir de consommer, le sublime; hypercatif, il réinvente le temps et l’espace”, résume l’étude baptisée GENE-TIC.
La vision sociale, les capacités intellectuelles, les habitudes et les attentes de cette génération qui prend progressivement la place des babyboomers sont étudiées depuis une dizaine d’années, essentiellement aux Etats-Unis.
Les outils informatiques que le digital native domine l’ont habitué à une joignabilité permanente, à une immédiateté des échanges et à des choix constants des modes de communication et des contenus échangés.
Il zappe en permanence et “conforte cette habitude dans la vraie vie” en évitant au maximum l’affrontement au profit d’un contournement des problèmes érigé en système, note BVA.
“L’individu numérique connaît les codes d’intégration au monde du travail” qui passe par une nécessité d’adaptation: mobilité géographique, flexibilité du statut, pratique linguistique multiple, souligne l’étude.