à l’Assemblée nationale à Paris (Photo : Miguel Medina) |
[11/07/2010 12:06:54] PARIS (AFP) Le secrétaire d’Etat à l’Emploi Laurent Wauquiez étudie un plan d’action contre la délocalisation des centres d’appel, afin d’inciter les entreprises à privilégier leur implantation sur le sol français, affirme dimanche Le Parisien/Aujourd’hui en France.
Parmi les pistes sur lesquelles travaille le gouvernement, selon le quotidien, figure en particulier une surtaxe des “appels provenant des sites implantés à l’étranger”.
Le Parisien rappelle que la commission de Bruxelles risque de s’opposer à cette mesure d’ordre fiscal.
Pour inciter l’implantation en France, “la panoplie de ces coups de pouce peut comprendre des aides au recrutement, à la formation, à l’installation en zone rurale” ainsi que des allègements de cotisations sociales, ajoute le quotidien.
Selon des estimations en 2008 du Syndicat des professionnels des centres de contacts (SP2C), un salarié d’un centre d’appel marocain est payé entre 400 et 450 euros mensuels contre un minimum de 1.320 euros bruts en France (primes et 13e mois inclus).
De plus “le secrétariat d’Etat à l’emploi envisage de passer des conventions” ou de rendre obligatoire l’application du code de bonne conduite pour les entreprises publiques, qui “existe déjà” mais “n’est pas contraignant”.
La quatrième mesure “viserait à rendre les pratiques plus transparentes”, en dressant une “liste des mauvais élèves”, selon le quotidien, qui relève cependant qu’il faut dans ce cas “pouvoir aller jusqu’au bout de la logique et envisager des sanctions efficaces”.