Un protocole d’accord visant à renforcer la compétitivité et la fluidité d’une
autoroute de la mer entre le port de Marseille (France) et celui de Radès
(Tunisie) a été signé le jeudi 8 juillet 2010 entrant dans le cadre du projet
européen MedaMos, impliquant 18 partenaires tunisiens et français.
Le site meretmarim.com rappelle que la liaison entre Marseille et Tunis-Radés
avait été retenue en octobre 2008 comme «projet pilote dans le cadre du
programme euroméditerranéen de transport MedaMos, destiné à favoriser la
création d’autoroutes de la mer dans le Bassin méditerranéen et financé par la
direction EuropeAid de la Commission Européenne». Tout en ajoutant que les
partenaires ont décidé de structurer davantage leur partenariat en concluant ce
protocole, lequel devient le premier du genre à réunir, entre l’Europe et le
Maghreb, l’ensemble des acteurs de la chaîne de transport.
Ainsi, ce protocole d’accord permettra d’assurer le fonctionnement régulier du
Comité de pilotage de l’autoroute de la mer, dont la mission est la définition,
la mise en œuvre et le suivi des accords techniques pour chacun des métiers
intervenant dans la chaîne intermodale de porte à porte sur cet axe spécialisé
dans le transport de marchandises sur remorques (roro)».
A l’occasion de cette signature, le Grand Port Maritime de Marseille écrit, en
substance, que ce partenariat implique près de 20 partenaires dont le ministère
du Transport de Tunisie, l’Autorité portuaire de Marseille Fos ainsi que les
Douanes des deux pays, ainsi que plusieurs compagnies de navigation qui se sont
associées à la démarche avec des entreprises de manutention, des sociétés de
transports ferroviaires et routières, des transitaires et enfin, deux sociétés
spécialisées dans les systèmes d’information.
D’ailleurs, du côté tunisien, outre le Ministère du Transport, les partenaires
du projet sont : l’Office de la Marine Marchande et des Ports, la Direction des
Douanes, la Compagnie Tunisienne de Navigation, la Société Tunisienne d’Acconage
et de Manutention, Tunisie Trade Net, la Société Nationale des Chemins de Fer
Tunisiens, Organisation de Transport International, Transport Rapide de Tunisie
et la COMATRAL.
On comprend pourquoi OMPP veut céder (à travers un appel d’offres international)
30,5 hectares aux entreprises spécialisées en logistique, avec en sus la prise
en charge par l’office du remblaiement, de l’aménagement des voiries
principales, de desserte d’accès ainsi que de la connexion aux différents
réseaux de la zone.
