Un quotidien français du 11 juillet 2010 l’affirme : «le secrétaire d’Etat à l’Emploi, Laurent Wauquiez, étudie un plan d’action contre la délocalisation des centres d’appels, afin d’inciter les entreprises à privilégier leur implantation sur le sol français». Suite à l’annonce de Teleperformance, un grand acteur des centres d’appels en France et en Tunisie notamment, de fermer 8 de ses positions françaises (sur 22), le gouvernement français déciderait donc d’entrer dans la lutte pour préserver les emplois sur son territoire, dans ce secteur qui occupe près de 250.000 travailleurs dans l’Hexagone.
Des mesures d’incitation (aides au recrutement, à la formation, à l’installation en zone rurale, allègements de cotisations sociales…) aux dispositions contraignantes, par exemple une surtaxe des appels provenant des sites implantés à l’étranger, le secrétariat d’Etat à l’Emploi étudierait différentes possibilités visant à entraver la tendance à la délocalisation (10.000 emplois offshore en 2004 dans le secteur contre 60.000 en 2009, essentiellement au Maroc et en Tunisie).
Donneurs d’ordre, à la recherche de coûts moindres, et prestataires externes, en quête de marchés, devront-ils revoir leur stratégie sous la pression des syndicats et des pouvoirs publics ?
Dans quelles mesures ces décisions du nord de la Méditerranée impacteront-elles le développement de l’offshoring tunisien, porté en partie par l’activité des centres d’appels ? La «relation clientèle» des grands groupes français a certainement de l’avenir dans notre pays, avec ses coûts nettement inférieurs à ceux enregistrés en France.
Nous continuerons à suivre ce dossier de près…
sur des marges de croissance interne de 5 à 6%, a précisé le directeur financier du groupe. Pour ce faire, France Telecom souhaite inciter ses clients a passé progressivement à un modèle de post-payé, plus rentable.