à Francfort (Photo : Daniel Roland) |
[12/07/2010 11:23:58] BRUXELLES (AFP) Le gouvernement slovaque a indiqué lundi qu’il déciderait prochainement de s’associer ou non au financement du fonds d’urgence mis en place pour la zone euro, comme l’exhortent à le faire les autres pays de l’Union monétaire, de plus en plus impatients.
“Nous allons décider bientôt, le plus tôt possible” de participer ou non à ce dispositif, a déclaré le nouveau ministre slovaque des Finances, Ivan Miklos, en marge d’une réunion avec ses homologues européens à Bruxelles.
La Slovaquie est à ce jour le seul pays de la zone euro à ne pas encore avoir parachevé sa participation au fonds de soutien, destiné à venir en aide à des Etats qui, comme la Grèce, seraient confrontés à une grave crise de liquidités.
L’ancien gouvernement slovaque de Robert Fico avait accepté ce dispositif sur le principe, tout en se montrant réservé et en laissant au nouveau Parlement national, issu des élections législatives qui se sont tenues le 12 juin, le soin de trancher.
à Brastislava (Photo : Samuel Kubani) |
Il estimait que cela coûterait cher à son pays de financer sa contribution au mécanisme et que l’argent pourrait être mieux dépensé à d’autres priorités plus nationales.
Le nouvel exécutif, dirigé par Iveta Radicova, est tout aussi sceptique. Mme Radicova devait s’entretenir du sujet dans l’après-midi à Bruxelles avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
Les partenaires de Bratislava au sein de l’Union monétaire commencent à perdre patience. Car si la Slovaquie devait rester durablement à l’écart cela enverrait un mauvais signal sur la cohésion de la zone euro, et la solidarité entre ses pays membres.
Le fonds mis en place est doté au total de 250 milliards de prêts potentiels du FMI, de 60 milliards d’euros de prêts de l’UE, et de 440 milliards de garanties de prêts fournies par les différents pays de la zone euro.