Jeux vidéo : les éditeurs misent sur des valeurs sûres pour l’été

photo_1279035979303-1-1.jpg
ène du jeux Super Mario Galaxy 2

[13/07/2010 15:52:54] PARIS (AFP) Les éditeurs de jeux vidéo ont misé sur des valeurs sûres cet été, avec notamment le retour de deux icônes de ce secteur, l’agent secret Big Boss de la série Metal Gear et le plombier moustachu Mario. Toutes ces productions sont disponibles en Europe et en Amérique du Nord.

– Super Mario Galaxy 2 – Mascotte de Nintendo depuis plus de 25 ans, Mario, le célèbre plombier moustachu à la salopette rouge, revient dans une nouvelle aventure. Comme son prédécesseur, cet opus invite le joueur à explorer diverses planètes à la recherche de la princesse Peach.

Pour éliminer ses ennemis, Mario peut leur sauter dessus mais aussi faire appel à de multiples pouvoirs: il peut voler, une fois revêtu son costume d’abeille, mais aussi se transformer en pierre ou creuser les astres grâce à une foreuse. Sa fidèle monture, Yoshi, est également de retour.

Visuellement très réussi, Super Mario Galaxy 2 offre une durée de vie conséquente, d’autant qu’il est possible d’y jouer à deux simultanément. La prise en main se révèle aisée, ce titre tirant pleinement parti des possibilités offertes par la manette à détection de mouvement Wiimote. Les joueurs bloqués peuvent par ailleurs être aidés, la console les guidant jusqu’à la fin du niveau pour qu’ils puissent poursuivre l’aventure.

(“Super Mario Galaxy 2” – A partir de 3 ans – Développeur: Nintendo – Editeur: Nintendo – 40 euros sur Wii)

photo_1279036086650-1-1.jpg
ène du jeux vidéo Metal Gear Solid: Peace Walker

– Metal Gear Solid: Peace Walker – Série phare de Konami faisant la part belle à l’espionnage, Metal Gear fait son retour sur la console portable de Sony. Le quatrième opus avait offert une conclusion à la saga, il y a deux ans. Ce nouveau volet revient donc sur les débuts de l’intrigue, afin de comprendre les motivations des différents protagonistes.

Alambiqué, comme celui des autres épisodes, le scénario met en scène un groupe de mercenaires dirigés par l’agent secret Big Boss devant empêcher un coup d’Etat orchestré par la CIA au Costa Rica dans les années 1970.

Reposant en grande partie sur des phases de coopération, ce jeu oblige également à faire preuve de discrétion afin d’avancer sans se faire remarquer. L’intelligence artificielle des ennemis laisse, néanmoins, à désirer et il arrive qu’ils ne repèrent pas le joueur alors qu’il leur passe à côté.

Cette production, à la réalisation très aboutie, figure parmi les plus beaux jeux parus sur une machine portable. Sa longévité, qui avoisine les quinze heures, se situe dans la moyenne du genre.

(“Metal Gear Solid: Peace Walker” – Déconseillé aux moins de 18 ans – Développeur: Kojima Productions – Editeur: Konami – 40 euros sur Playstation Portable)

photo_1279036263686-1-1.jpg
ène du jeux vidéo Toy Story 3

– Toy Story 3 – Comme toutes les productions cinématographiques importantes, Toy Story 3 est accompagné de son adaptation en jeu vidéo. Cette dernière est divisée en deux parties distinctes : la première suit les grandes lignes du long-métrage et permet d’en rejouer les séquences les plus marquantes, aux commandes notamment du cow-boy Woody ou de l’agent spatial Buzz l’Eclair.

La seconde, baptisée le “Coffre à jouets”, place le joueur au coeur d’un village où il peut interagir avec d’autres personnages et remplir de multiples missions. Il est aussi possible de décorer les lieux à son goût, en changeant la couleur des façades des immeubles ou en modifiant la tenue ou la coiffure des habitants. Les possibilités sont variées et de nombreuses références à d’autres oeuvres de Pixar, comme Wall-E ou Nemo, sont présentes.

Assez joli, ce jeu est parfois un peu difficile pour les plus jeunes, auxquels il est destiné. L’univers de Toy Story est, par ailleurs, bien respecté, en atteste la présence des doubleurs ayant prêté leur voix à la version française du film.

(“Toy Story 3” – A partir de 7 ans – Développeur: Avalanche Studios – Editeur: Disney Interactive – 60 euros sur Playstation 3 et Xbox 360)

– LEGO Harry Potter: Années 1 à 4 – Après Batman, Indiana Jones et Star Wars, les LEGO s’attaquent à une autre saga populaire avec Harry Potter. Les quatre premières années du jeune sorcier à l’école Poudlard sont retracées et donnent l’occasion de revisiter des lieux symboliques comme la bibliothèque ou la forêt interdite.

A la tête d’un groupe de héros ayant chacun une compétence particulière (Hagrid est doté d’une force surhumaine et Hermione peut déchiffrer des symboles par exemple), le joueur progresse en apprenant de nouveaux sorts de magie qui lui permettent de résoudre des énigmes ou de vaincre les ennemis.

Facile à contrôler, malgré une caméra parfois mal placée, ce jeu s’adresse principalement aux amateurs du monde créé par J.K. Rowling. Sa réalisation est en revanche moins convaincante, son moteur graphique datant de quelques années.

(“LEGO Harry Potter: Années 1 à 4” – A partir de 7 ans – Développeur: Traveller’s Tales – Editeur: Warner Bros. Interactive – 50 euros sur Playstation 3 et Xbox 360)

– Singularity – En pleine guerre froide, les Soviétiques découvrent un nouvel élément chimique aux propriétés extraordinaires, l’E99, uniquement présent sur l’île Katorga 12. En pleine course à l’armement, l’URSS tente de le maîtriser mais un accident survient tous les scientifiques à l’oeuvre sont tués. Quelques décennies plus tard, en 2010, les Américains captent un signal de détresse provenant de l’île et décident d’y envoyer une équipe d’élite.

Assez convenu, le scénario de ce jeu de tir en vue subjective est surtout prétexte à une débauche d’action faisant la part belle aux voyages dans le temps. Outre les classiques armes à feu, il est possible d’utiliser l’E99 pour gagner de nouveaux pouvoirs afin de venir plus facilement à bout des ennemis.

Malgré sa grande linéarité, ce titre parvient à se démarquer de la concurrence grâce à son ambiance oppressante qui maintient en permanence le joueur sous pression. Sa réalisation, réussie dans les phases en intérieur, est moins impressionnante lors des séquences en extérieur.

(“Singularity” – Déconseillé aux moins de 18 ans – Développeur: Raven Software – Editeur: Activision – 70 euros sur Playstation 3 et Xbox 360)