Fiat donne le coup d’envoi de la division du groupe en deux

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à Rome le 24 mars 2010 (Photo : Alberto Pizzoli)

[21/07/2010 06:04:22] MILAN (Italie) (AFP) Le groupe italien Fiat a donné le coup d’envoi de la séparation des activités automobiles des autres activités du groupe qui devrait être effective le 1er janvier 2011, a-t-il annoncé mercredi.

Le conseil d’administration a en effet approuvé l’opération, a indiqué Fiat dans un communiqué.

Cette opération, qui avait été présentée le 21 avril dernier, passe par la création d’une nouvelle société baptisée Fiat Industrial qui regroupera les activités non automobiles, soit Iveco (camions et bus), CNH (engins agricoles et de construction) et la production de moteurs pour les engins agricoles, industriels et les bateaux.

Les activités automobiles, qui regroupent les marques Fiat, Lancia, Alfa Romeo, Ferrari et Maserati ainsi que les moteurs de voitures et les composants resteront au sein du groupe Fiat.

“A partir de la date de la séparation, qui devrait être le 1er janvier 2011, les actions de Fiat Industrial seront attribuées aux actionnaires de Fiat sur la base d’un rapport de un pour un”, indique Fiat.

Les deux sociétés seront cotées à la Bourse de Milan.

“La scission donnera une clarté stratégique et financière aux deux activités et leur permettra de se développer stratégiquement d’une manière indépendante l’une de l’autre”, poursuit Fiat.

L’opération permettra par ailleurs selon le groupe “une juste évaluation des deux sociétés sur le marché”, souligne-t-il encore.

Le groupe a en outre annoncé qu’il était revenu dans le vert au deuxième trimestre en dégageant un bénéfice net de 113 millions d’euros contre une perte nette de 179 millions un an plus tôt.

Son bénéfice courant – indicateur clé de la gestion industrielle – a progressé de son côté de 110% à 651 millions d’euros tandis que le chiffre d’affaires a crû de 12,5% à 14,836 milliards d’euros.

Fiat a confirmé ses objectifs pour 2010, dont celui d’un résultat net “proche de l’équilibre”, tout en indiquant qu’il était “très probable” qu’il les revoit à la hausse après les résultats du troisième trimestre.