La responsabilité sociale des entreprises (RSE) telle que définie par l’Union
européenne est l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations
sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations
avec leurs parties prenantes pour une croissance économique durable, une
amélioration quantitative et qualitative de l’emploi, une plus grande cohésion
sociale et plus d’activités responsables sociales pour accroître la productivité
et la compétitivité.
En Tunisie, les grandes entreprises consacrent de plus en plus de l’importance à
la dimension sociale. La
BIAT, à titre d’exemple, a institutionnalisé le fonds
social dans son statut et dans lequel il est stipulé que 10% des bénéfices
doivent être consacrés au personnel de la Banque. L’amicale de la BIAT gère à
elle seule 600.000 DT par an, sans parler de la part du budget géré par la DRH
de la Banque et celle consacrée aux prêts bancaires accordés au personnel.
Tunisiana a, pour sa part, instauré de nouvelles habitudes au niveau de la prise
en charge du personnel à différents niveaux (médical, culturel, sportif et
social).
Les efforts déployés en faveur des personnels au niveau des différentes grandes
entreprises et groupes visent à leur assurer des conditions de travail
convenables, à les fidéliser et les impliquer dans la vie de leur entreprise.
Le capital humain est, aujourd’hui, aussi important sinon plus que les
immobilisations de l’entreprise. Il se définit, d’après les spécialistes, comme
«d’étroites relations de confiance. Il se constitue lentement, au fil des ans,
par des interactions positives avec les parties prenantes, mais il peut
disparaître rapidement si le lien de confiance est rompu. Le capital social
représente le fondement sur lequel repose le renouvellement du «permis
d’exploitation» de l’entreprise. C’est ce qui fait que les employés sont prêts à
donner le meilleur d’eux-mêmes. Il est essentiel à la valeur d’une marque».
Aucune entreprise ne peut aujourd’hui prétendre à des performances notables sans
la prise en compte du facteur humain. C’est grâce au facteur humain que des
projets aboutissent et que des entreprises réussissent. La contribution humaine
est primordiale, quel que soit le secteur d’activité, d’où l’importance de lui
procurer les conditions de travail favorables nécessaires à son épanouissement
et assurer la performance de l’entreprise.
– Une série d’articles seront publiés autour de cette thématique au cours des
prochains jours.
