Le domaine des
énergies renouvelables suscite actuellement de nombreux
engagements et déclarations. Le 23 juillet 2010, la Tunisie et le Japon ont
signé, à travers la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) et
l’Organisation japonaise pour le développement des énergies nouvelles et des
technologies industrielles, un mémorandum d’entente pour le développement des
énergies renouvelables.
Co-présidant la cérémonie de signature avec M. Todahiro Matsushita,
vice-ministre japonais de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie, M. Afif
Chelbi, ministre de l’Industrie et de la Technologie, a exprimé, selon la TAP,
le souhait de «voir ce mémorandum contribuer à l’accélération de la
concrétisation du programme tuniso-japonais, visant à parachever les différentes
composantes du technopôle de Borj Cédria spécialisé dans les énergies
renouvelables». Rappelons que ce programme porte notamment sur la création d’un
village écologique et d’un centre d’excellence international de promotion des
énergies renouvelables au sein du technopôle, pour une enveloppe de 50 millions
de dollars.
L’hôte japonais a souhaité lui aussi voir se concrétiser les différents
programmes de coopération tuniso-japonais en matière d’énergies renouvelables,
notamment celui relatif aux toits solaires visant l’implantation de 5000 maisons
solaires à l’horizon 2016, afin de faire de la Tunisie «un modèle à suivre».
Par ailleurs, la Tunisie abritera en décembre 2010 la 2ème édition du forum
économique arabo-japonais. A cette occasion, la coopération nippo-tunisienne
sera impulsée par la signature d’une convention concernant la réalisation d’une
centrale thermo-solaire pilote, d’une puissance de 5 Mégawatts à El Borma, dans
le Sud tunisien. Ce projet sera réalisé à l’aide d’une contribution japonaise
d’environ 40 millions de dinars sous forme de don, et d’une technologie nipponne
de production de l’électricité à partir de l’énergie solaire.
Alors que les Européens s’enlisent dans le projet Desertec, le Japon fait son
chemin, sans effet d’annonce !