Le géant mondial du luxe LVMH renoue avec des ventes en forte hausse

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éant mondial du luxe LVMH, annonce les résultats de son groupe, le 27 juillet à Paris. (Photo : Eric Piermont)

[27/07/2010 18:49:06] PARIS (AFP) Sacs Louis Vuitton, champagne, parfums Christian Dior … Le géant mondial du luxe LVMH a annoncé mardi des ventes en hausse de 16% au premier semestre et un bond de 53% de son bénéfice net, de quoi oublier la crise de 2009 et afficher sa confiance pour 2010.

Au premier semestre 2009, LVMH, dans un contexte de crise économique mondiale, avait vu son bénéfice net chuter de 23% alors que la croissance de ses ventes dépassaient à peine zéro.

De janvier à juin 2010, ses ventes ont atteint 9,099 milliards d’euros et son bénéfice net 1,050 milliard d’euros.

Ces résultats, après l’annonce le 20 juillet de ventes en forte hausse par un de ses concurrents Hermès (+22,8% à 1,07 milliard d’euros), attestent de la santé retrouvée de ce secteur qui a souffert pendant la crise.

Le redressement avait commencé fin 2009.

Au premier semestre 2010, toutes les branches de LVMH enregistrent une croissance à deux chiffres de leur activité comme les vins et spiritueux dont les ventes sont en hausse de +21% et la branche montres et joaillerie (+28%), deux secteurs qui avaient été fortement secoués par la récession.

Le champagne a enregistré, à lui seul, une progression de ses ventes en volume de 23% au premier semestre.

La branche mode et maroquinerie est en hausse de 18%. Louis Vuitton, la marque emblématique du groupe, est “en forte croissance”. Elle a d’ailleurs embauché 320 maroquiniers en un an pour faire face à la demande et construit un nouvel atelier dans la Drôme.

Les ventes à l’international sont également en hausse, des marchés émergents comme la Chine aux marchés matures, comme les Etats-Unis et l’Europe.

Sans dévoiler de prévisions pour 2010, le PDG de LVMH Bernard Arnault s’est déclaré “très confiant” pour le reste de l’année, lors d’une conférence de presse organisée à l’occasion de la publication de ces résultats.

Interrogé par ailleurs, en pleine affaire politico-financière Bettencourt, sur son intérêt éventuel pour le rachat du leader mondial des cosmétiques L’Oréal, Bernard Arnault a immédiatement répondu: “non”.