C’est en tous cas ce que suggère le président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), Mohamed Belajouza, dans une interview du 25 juillet 2010 accordée au quotidien «Al Sabah». Il a ainsi préconisé la fermeture d’une cinquantaine d’établissements hôteliers à la qualité de service médiocre, qui sont gérés par des intrus au secteur qui tirent le niveau des prestations vers le bas tout en profitant des crédits bancaires obtenus pour d’autres activités.
Catégorique, M. Belajouza a insisté : «Rien ne sert d’essayer de régler l’endettement de ces pseudo-hôteliers. Il faut carrément les éliminer du secteur». Il a par ailleurs précisé qu’environ 200 structures hôtelières souffrent de surendettement, «la source de tous les vices dans le secteur» puisque les gérants préfèrent baisser leurs tarifs afin d’obtenir des rentrées d’argent, au détriment de la qualité de service.