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| à Carnago, près de Milan, le 20 juillet 2010 |
[28/07/2010 16:38:13] MILAN (AFP) Les députés italiens ont voté mercredi la confiance au gouvernement de Silvio Berlusconi sur son plan d’austérité, ce qui ouvre la voie à l’adoption définitive de ces mesures qui suscitent l’opposition de nombreuses catégories dans le pays.
329 députés ont voté la confiance tandis que 275 se sont prononcés contre.
Ce vote ne faisait pas de doutes car M. Berlusconi dispose d’une large majorité et le Sénat a déjà accordé la confiance au gouvernement sur ce texte il y a deux semaines.
L’Assemblée devra désormais approuver définitivement cette loi de finances d’ici 11H00 GMT jeudi.
Défini comme un “acte de courage” par M. Berlusconi mais critiqué par l’opposition de gauche, le recours au vote de confiance, très fréquemment utilisé par le gouvernement, visait à assurer une adoption rapide du texte et à resserrer les rangs de la majorité en proie à des dissensions alors que la cote de popularité du Cavaliere chute.
Pour l’opposition, le leader du Parti Démocrate, Pier Luigi Bersani, a dénoncé “une loi de finances injuste” qui par ailleurs tuera “les faibles signaux de reprise” de l’économie car elle “réduit la consommation et les investissements”.
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| érité à Rome le 25 juillet 2010. (Photo : Andreas Solaro) |
Adopté fin mai par le gouvernement, ce plan d’austérité de 25 milliards d’euros porte sur les années 2011 et 2012.
Il doit permettre à Rome de ramener le déficit public à 2,7% du PIB en 2012 contre 5,3% en 2009 afin de rassurer les marchés alors que l’Italie affiche l’une des dettes publiques les plus élevées du monde, qui devrait représenter 118,4% du PIB cette année.
Magistrats, diplomates, fonctionnaires, médecins du service public, monde de la culture: cette sévère cure d’austérité qui comporte des “sacrifices indispensables” afin de “sauver l’avenir de l’Italie” selon M. Berlusconi, a mécontenté de nombreuses catégories et entraîné une vague de grèves et de protestations.
