Alors que l’espagnol Befesa Aqua vient de remporter, en partenariat avec le groupe Princess El Materi Holding l’appel d’offres pour l’octroi de la concession de 20 ans pour la construction et l’exploitation de la station de dessalement d’eau de mer de Djerba (d’une capacité de 50.000 m3/jour et nécessitant un investissement de 73 millions de dinars), la Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE, dirigée par Mohamed Ali Khouaja) a lancé un appel d’offres international pour la réalisation de dix stations de dessalement des eaux saumâtres –sur un total de vingt- dans six régions du Sud (Tozeur, Kébili, Gabès, Médenine, Gafsa et Sidi Bouzid). Un projet pour lequel la Tunisie a reçu un prêt de 41 millions d’euros de la KFW.
Le 21 juillet 2010 s’est également écoulé le dernier délai pour la manifestation d’intérêt pour la sélection d’un bureau d’études pour la réalisation de l’étude technico-économique de la mise en oeuvre d’un projet de dessalement d’eau de mer de capacité 50.000 m3/j à ZARAT par voie de concession.
86% des ressources hydriques de bonne qualité du pays se trouvant au Nord, les pouvoirs publics veulent développer les ressources non conventionnelles dans la partie méridionale, par la réutilisation des eaux usées, le dessalement de l’eau de mer et des eaux saumâtres. La capacité de dessalement totale installée devrait passer de 103.000 m3/j actuellement –dont 60% géré par la SONEDE- à 200.000 m3/j au cours des cinq prochaines années et à 500 000 m3/j en 2025.
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