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| à Jeddah le 3 août 2010. (Photo : Amer Hilabi) |
[04/08/2010 14:34:14] DUBAI (AFP) Les Emirats arabes unis ont affirmé mercredi que leur décision de suspendre à partir du 11 octobre les principaux services du téléphone multimédia BlackBerry était “définitive” mais que les possibilités de discuter restaient ouvertes, selon l’agence officielle WAM.
“La décision de l’Autorité de contrôle des télécommunications (TRA) de suspendre certains services de BlackBerry à partir du 11 octobre est définitive”, a affirmé un responsable de cette autorité dans un communiqué repris par WAM.
Le directeur général de TRA, Mohammed al-Ghanem, cité par l’agence, a toutefois déclaré que son organisme “demeurait ouvert à des discussions pour une solution acceptable” par les deux parties.
Les Emirats arabes unis, centre d’affaires du Golfe, ont décidé dimanche de suspendre à partir du 11 octobre certains services du téléphone multimédia BlackBerry, jugés non conformes aux législations en vigueur dans le pays et qui soulèveraient des problèmes de sécurité.
Les services concernés sont ceux des messageries, du courriel, de la consultation d’internet ainsi que le “roaming” sur ces trois services, qui permet aux abonnés d’y avoir accès lors de déplacements à l’étranger.
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| éléphonie dans le port saoudien de Jeddah, le 3 août 2010. (Photo : Amer Hilabi) |
Les Etats-Unis se sont dits “déçus” par l’annonce émiratie.
“Nous sommes déçus par cette annonce”, a déclaré Philip Crowley, le porte-parole du département d’Etat. “Nous allons clarifier avec les Emirats arabes unis” les raisons qui les ont poussés à prendre cette décision, a-t-il ajouté, jugeant qu’elle “crée un dangereux précédent”.
Mardi soir, le régulateur des télécommunications saoudiennes a annoncé avoir ordonné aux trois opérateurs du pays de suspendre les services de BlackBerry, le fabricant canadien Research in Motion (RIM) n’ayant pas accepté de modifier ses appareils pour “se conformer aux exigences de la réglementation”.
Les courriels et données cryptés de BlackBerry sont stockés sur les serveurs de RIM, au Canada, ce qui signifie que des tierces parties, comme des services de sécurité, ne peuvent pas surveiller les communications émises et reçues sur BlackBerry.
