Le déficit pluviométrique qu’a connu, cette année, la Tunisie ne serait pas le seul responsable du recul de la production céréalière. Certains professionnels imputent, également, cette baisse à l’obsolescence des engins agricoles. Tout récemment, M. Mabrouk El Bahri, président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) s’est exprimé sur cette question. Il a déclaré que «si on tient compte du fait que l’espérance de vie des engins agricoles est de 7 ans, nous pouvons avancer que 60% du parc disponible a plus de dix ans et est donc obsolète». En 1994, ce taux était de 46% pour l’ensemble des engins.
Sur un total de plus 40.000 tracteurs que compte le pays, ceux qui ont 5 ans et moins ne représentent que 11% du parc contre 25% en 1994. Quant aux moissonneuses batteuses, leur nombre s’élève à 2.750 dont 60% ont plus de 10 ans contre 36% en 1994.
M. El Bahri propose la mise en place d’une ligne de crédit pour le renouvellement du parc.
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