La diplomatie tunisienne a engagé depuis des années, sous l’impulsion du chef de l’Etat, concernant le volet économique, une action tous azimuts qui ratisse le plus large possible et parcourt sans cesse les voies de l’innovation.
A quatre reprises au moins, le président Zine El Abidine Ben Ali a évoqué dans son discours prononcé devant les chefs de missions diplomatiques et consulaires à la clôture de leur conférence annuelle, tenue du 5 au 7 août, à Tunis, l’importance du renforcement des relations de coopération. Il a de nouveau exprimé cette mission, de plus en plus dévolue à la diplomatie tunisienne, en recevant le jour même le ministre des Affaires étrangères. Ce renforcement était du reste bien à l’ordre du jour de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires puisqu’il en constituait un des thèmes dominants.
Une coopération et un partenariat qui accordent à l’économie une place centrale. Le chef de l’Etat n’a pas manqué d’ailleurs de citer les objectifs à atteindre en vue d’instaurer une coopération «équilibrée et solidaire» qui prenne en compte «les intérêts de la Tunisie et la consolidation de sa place et de son rayonnement».
En témoignent ses appels à aller de l’avant dans ces domaines avec toutes les régions du monde. A commencer par l’espace maghrébin, au niveau duquel il a souligné la nécessité d’œuvrer sur la voie de «la complémentarité et de l’intégration économique», en passant par les monde arabe et islamique, appelés à instaurer également des relations «de complémentarité économique», de l’Afrique, autre terrain de «nouvelles opportunités de coopération économiques et d’échanges commerciaux», de l’Europe avec laquelle la Tunisie se doit de vivre à l’heure d’«un partenariat avancé», de l’espace méditerranéen et, enfin, des pays américains et asiatiques tout aussi vitaux au niveau «des secteurs économiques» et en matière de «transferts des sciences et de la technologies».
Casser les barrières
Force est de constater, à ce propos, que la diplomatie tunisienne a engagé depuis des années des actions tous azimuts, en vue d’assurer de nouvelles conquêtes sur le terrain de l’économie. Une action qui ratisse le plus large possible et parcourt sans cesse les voies de l’innovation. Celle-ci a été favorisée, notamment, par l’ouverture de nouvelles représentations dans des régions jusqu’ici «peu fréquentées», par un effort au niveau du recrutement de jeunes cadres dont certains ont fréquenté les bancs des institutions universitaires spécialisées en économie et en finance et de leur formation préalablement à leur entrée en fonction et par une multiplication de nombreuses journées, séminaires et autres rencontres en vue de faire connaître les opportunités d’affaires en Tunisie. Des journées qui ont toujours associé les professionnels de nombreux secteurs économiques : tourisme, textile, industries électromécaniques,…
Dans ce même ordre d’idées, les réunions des commissions mixtes se sont faites plus nombreuses et plus régulières et ont touché beaucoup de pays notamment du Tiers monde. Des commissions auxquelles ont été largement invités tous les départements ministériels en vue de proposer des projets capables d’engager de nouvelles conquêtes pour l’économie tunisienne. Et qui ont souvent constitué un espace de réflexion sur les voies et moyens de casser les barrières en matière d’échanges commerciaux et de partenariat comme celui du transport aérien.
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