La problématique : à défaut de présenter aux banques les garanties requises par
les banques, les petits et moyens exploitants agricoles, généralement plombés
par des dettes antérieures, n’ont pas toujours accès au crédit saisonnier
agricole.
Pourtant, ce crédit leur est nécessaire eu égard à l’accroissement du coût des
moyens de production et de leurs besoins en fonds de roulement.
Pis, le remboursement des créances est tributaire de la vente de leurs produits
à des prix qui couvrent relativement le coût de production. Pour sortir de cette
spirale, M. Chokri Bouziri, membre du Conseil central de l’Union tunisienne des
agriculteurs et de la pêche (UTAP), propose de lier le crédit saisonnier à des
contrats de production et de garantir son remboursement par les structures
chargées de la réception de la production, à l’instar des sociétés mutuelles
agricoles. Ces dernières deviennent des intermédiaires entre l’exploitant
agricole et les banques et auront pour souci majeur de garantir le remboursement
des crédits
Selon lui, une telle option n’aurait que des impacts positifs : amélioration du
rendement et de la productivité des exploitations, un meilleur encadrement de
l’exploitant à tous les stades de production et une rationalisation de
l’approvisionnement des exploitants en accessoires.
A méditer
