ège de la société, à Palo Alto, en Californie (Photo : Kimberly White) |
[17/08/2010 15:04:53] PARIS (AFP) Des escrocs proposent sur Facebook un faux bouton “Je n’aime pas” sur le modèle du très populaire “J’aime” afin de récolter des informations personnelles pour escroquer les internautes, ont averti mardi le réseau social et la firme de sécurité informatique Sophos.
“Faites attention aux liens vers des faux boutons Facebook +Je n’aime pas+” (dislike en anglais), a indiqué le réseau social sur sa page consacrée à la sécurité, Facebook Security. “Nous travaillons dur pour les empêcher de se répandre”, ajoute-t-il.
“Les utilisateurs croient mettre à jour le statut de leur page Facebook” mais en fait, ils envoient “sans le savoir un message à leurs amis qui leur recommande d?installer à leur tour” cette fausse fonctionnalité, a expliqué Sophos dans un communiqué.
Le bouton “Je n’aime pas”, qui rappelle la fonction “J’aime” permettant aux membres du réseau d’exprimer en un clic leur opinion sur des messages, liens et commentaires de leur amis, n’apparaîtra ensuite pas sur la page.
En revanche, les utilisateurs piégés sont priés de répondre à un sondage par le biais duquel les escrocs tentent de leur extorquer des renseignements personnels (e-mail, numéro de téléphone, loisirs, habitudes de consommation) qu’ils revendront ensuite à des fins de marketing (publicité ciblée, mailings) ou de piratage, a précisé à l’AFP un porte-parole de Sophos.
L’arnaque est d’autant plus pernicieuse que certains membres du réseau social réclament un bouton du type “je n’aime pas”, selon Sophos.
“Cette escroquerie diffère des scams (escroqueries en anglais) récents dans la mesure où elle ne joue pas sur la curiosité pour des vidéos choquantes ou des scandales touchant des célébrités, mais sur une fonction attendue par de nombreux utilisateurs de Facebook”, a commenté Michel Lanaspèze, directeur marketing de Sophos Europe du sud, cité dans le communiqué.
Interrogée par l’AFP, une porte-parole de Facebook en France a indiqué que le réseau social “ne prévoit pas aux jours d’aujourd’hui” de proposer un tel bouton à ses membres.