Sommes-nous un pays de consommation ? La Réponse ne fait pas de doute. C’est
en tout cas l’une des conclusions d’une étude portant sur les dépenses
familiales en Tunisie, ayant montré que ces dernières progressent rapidement
pour atteindre les niveaux des pays développés, alors que nos ressources
naturelles sont limitées.
En effet, lors d’une soirée ramadanesque tenue dernièrement à La Manouba sur:
“La modération, une responsabilité de tous”, Ridha Ben Mosbah, ministre du
Commerce et de l’Artisanat, en compagnie de son homologue des Affaires
religieuses, Boubaker El Akhzouri, et du président de l’Organisation de défense
du consommateur, Abdellatif Saddam , a fait état du «dernier sondage élaboré par
l’Institut national de la statistique (INS) sur la consommation familiale montre
que le niveau de vie du citoyen tunisien s’améliore de façon continue, en raison
de l’augmentation du revenu par tête d’habitant qui a atteint 5.319 dinars en
2009», rapporte la TAP.
Ceci étant, pour M. Mosbah, la modération dans la consommation devient,
aujourd’hui, une nécessité imposée aussi bien par les facteurs climatiques et
économiques internationaux, mais aussi par la régression des ressources
naturelles et l’accroissement des besoins de consommation. Et de rappeler les
défis qui se posent à l’économie nationale pour la garantie de la sécurité
alimentaire et de la stabilité sociale mais aussi pour assurer le progrès et la
relance économique.
Parallèlement, il a mis l’accent sur l’intérêt qu’accorde le chef de l’Etat à
l’amélioration de la qualité de vie du Tunisien, à travers la préservation de
son pouvoir d’achat, la disponibilité des produits sur les marchés en quantités
suffisantes, l’amélioration de la qualité de la production, la maîtrise des prix
et la lutte contre toute forme de monopole. Ce qui cadre du reste avec les
objectifs fixés par le programme présidentiel dans son 4ème point intitulé «un
niveau de vie élevé et une qualité de vie meilleure», visant notamment la
protection du consommateur.
De son côté, le ministre des Affaires religieuses rappellera les vertus du mois
de Ramadan, soulignant l’intérêt d’ancrer davantage les principes de tolérance
et d’équité.
Concernant l’Organisation de défense du consommateur (ODC), il a mis en exergue
son rôle en termes de sensibilisation et d’encadrement, l’objectif étant de
rationaliser les comportements de consommation. Sur cette question d’ailleurs,
Abdellatif Saddam, a indiqué que la première quinzaine de Ramadan a été
caractérisée par la stabilité des prix et l’abondance de l’offre, à la faveur,
notamment, d’un comportement rationnel dont a fait preuve le consommateur.