Un débat sur la reconfiguration du secteur bancaire pour soutenir le
développement des pays émergeants de la Méditerranée, avec pour exemple la
Tunisie ! Voici l’événement auquel les gens d’Ineum Consulting ont invité, dans
quelques semaines à Tunis, des noms connus du monde de la finance.
Charles Milhaud, qui vient juste de remettre au président Nicolas Sarkozy le
rapport de la mission d’étude de création d’une banque dédiée au financement du
co-développement en Méditerranée, sera écouté avec une grande attention pour que
nous sachions, de l’opinion d’un homme de première ligne, si cette BankMed a
vraiment un avenir. Khalil Ammar, du nouveau pôle financier pour les
PME, «Moubadara»
qui se met activement (mais lentement) en place suscitera certainement un réel
intérêt pour les restructurations bancaires. Karim Hajjaji (Société Générale
Global Investment Management & Services) apportera son retour d’expérience en
tant que financier plus ‘’pur’’ que les simples banquiers.
A ne pas rater, surtout, Hakim Karoui, directeur en charge des
fusions/acquisitions en Afrique et sur le pourtour méditerranéen chez Rothschild
& Cie Banque, qui viendra avec une question : pourquoi la Tunisie a-t-elle
besoin de banques plus grandes ?
Nous le rejoignons sur cette interrogation : pourquoi la Tunisie a-t-elle besoin
de banques plus grandes alors que toutes les analyses, les études et jusqu’à
l’actualité montrent que les petites banques sont, de loin, plus résistantes en
période de crise et plus créatives en période de prospérité ?
Cela n’a peut-être que bien peu de sens face à la logique de l’argent massif et
que la transformation en profondeur du secteur bancaire s’accompagnera
inéluctablement par du confortement des groupes tout aussi massifs ! Nous
n’aurions alors rien appris des crises mondiales passées.