Améliorer la compétitivité technologique du tissu industriel, accroître
l’attractivité du site Tunisie, intensifier la création des entreprises
innovantes, consolider l’infrastructure industrielle et garantir l’intégration
des industries manufacturières à l’économie mondiale… Ce sont là les objectifs
clés du Plan de développement au cours des cinq prochaines années.
Pour ce faire, souligne la TAP, il est prévu de multiplier les efforts en
matière de consolidation du programme de mise à niveau industriel en incitant à
1.500 entreprises à adhérer au Programme national de la qualité (PNQ), tout en
permettant à 700 entreprises supplémentaires d’obtenir des certificats de
conformité aux normes internationales, ce qui porterait le nombre des
entreprises certifiées à 2000 à l’horizon 2014.
Parallèlement, des programmes d’accompagnement des entreprises seront mis en
œuvre en vue de leur introduction en Bourse, la restructuration financière des
sociétés, l’optimisation de l’utilisation des TIC et la promotion des
groupements.
Dans cette optique, laboratoires industriels seront dotés d’équipements à même
de leur permettre de mener, dans les meilleures conditions, leurs travaux
d’analyse.
En outre, d’autres actions sont à l’étude, notamment la formation de formateurs
et d’experts qualité et l’assistance de 40 entreprises dans le processus
d’étiquetage de leurs produits, conformément aux standards européens, d’autant
que l’Union européenne absorbe plus de 70% de nos exportations.
Quant aux interventions pour la promotion de la qualité, elles concernent la
modernisation de la gestion des
centres techniques, avec la participation des
professionnels à travers des contrats-programmes conformes aux normes
internationales. A cet égard, le nombre de laboratoires d’analyses accrédité
sera porté à 80 fin 2016.
Et pour inciter les entreprises à adhérer à ces programmes, des primes seront
instituées au titre des investissements réalisés en matière de
recherche-développement, indique la même source. A noter que les investissements
innovants sont financés à travers la création, récente, d’un
Fonds commun de
placement moyennant une enveloppe de 50 millions de dinars.
Les PME/PME ne sont pas oubliées, puisque des centres de ressources
technologiques seront créés au sein des pôles technologiques de Monastir El Fajja (spécialisé dans les secteurs du textile et du prêt-à-porter), de Bizerte
(consacré à l’agroalimentaire) et de Sousse (dédié au secteur mécanique,
électronique et informatique) afin de renforcer leur développement
technologique.
Le Plan prévoit par ailleurs de consolider la capacité de l’économie à attirer
ce genre d’activité à travers le renforcement des capacités des centres de
soutien et d’accompagnement en tant que partenaires actifs dans la dynamisation
de l’investissement industriel notamment immatériel, outre le développement du
système de laboratoires et des activités des structures de soutien publiques et
privées en matière de veille stratégique et d’exploitation des avantages
comparatifs des différentes régions.
Enfin, il sera aménagé une cinquantaine de zones industrielles couvrant une
superficie de 1.213 hectares, alors que toutes les autres zones industrielles
seront réhabilitées avec la participation du secteur privé.