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[03/09/2010 14:30:43] PARIS (AFP) Le marché “élargi” de la minceur (compléments alimentaires, produits diététiques, cosmétiques, etc.) représente un milliard d’euros en France en 2010, selon une étude publiée vendredi par le cabinet Xerfi, qui note que le secteur souffre d’une offre “pléthorique”.
“Victime de son succès, le marché de la minceur souffre d’une offre pléthorique et axée principalement sur la +sur-promesse+”, écrit Xerfi.
“D?une part, les laboratoires et autres prestataires n?ont pas toujours su convaincre les consommateurs de l?efficacité de leurs produits et services. D?autre part, la sophistication des références liée à la boulimie d?innovations a contribué à déstabiliser encore un peu plus les consommateurs”, poursuit le cabinet d’études.
Estimant le marché “élargi” de la minceur à un milliard d’euros en France en 2010, Xerfi y classe aussi bien les compléments alimentaires que la diététique, les cosmétiques, l’automédication, l’édition (avec les best-sellers de diététique ou de régime) ou même les jeux vidéo (par exemple certains jeux sur la console Wii de Nintendo). Certains services (coaching, soins dispensés dans des réseaux spécialisés ou non) y rentrent également.
Selon Xerfi, face à des consommateurs “désorientés”, le durcissement de la réglementation européenne sur les allégations nutritionnelles et de santé et l?entrée en vigueur des recommandations de l?Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) sur les produits cosmétiques notamment “apporteront à terme des éléments de réponse au consommateurs”.
“En attendant, faute de repères et de preuves d’efficacité sur ces produits minceur, les Français procèdent à des arbitrages de consommation”, relève l’étude.
Selon les prévisions du cabinet, l’activité sur le marché des compléments alimentaires ne devrait pas se redresser avant 2012, alors que la reprise sera plus rapide pour les cosmétiques et les produits diététiques.