Le 4 septembre 2010, MM. Béchir Tekkari, ministre de l’Enseignement supérieur et
de la Recherche scientifique, Slaheddine Malouche, ministre de l’Equipement, de
l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, Afif Chelbi, ministre de
l’Industrie et de la Technologie, et Refaat chaabouni, secrétaire d’Etat chargé
de la Recherche scientifique, ont visité l’Ecopark de Borj Cédria (banlieue sud
de Tunis). Ce déplacement visait, selon la TAP, à juger de «l’état d’avancement
des différentes composantes du projet». Quelles sont les deadlines prévues pour
les différentes tranches ? Quelles sont les étapes de développement envisagées ?
Autant de questions qui suscitent un intérêt sous-exploité en termes de moyens
de communication mis en œuvre…
Rappelons que la réalisation de ce centre tend à impulser les activités
scientifiques et de recherche dans divers secteurs vitaux, notamment :
ressources hydrauliques, énergie, biotechnologie, environnement et leur
utilisation au service des objectifs de développement.
L’Ecopark comporte un espace pour la recherche comptant des centres de
recherches et des technologies de l’énergie et des eaux, un centre de
biotechnologie et un centre national de recherche des sciences des matériaux.
Présentement, ses laboratoires et unités de recherche accueillent près de 200
chercheurs et ingénieurs.
Un deuxième espace sera dédié à la formation universitaire : Institut supérieur
des sciences et technologies de l’environnement, puis installation d’un institut
supérieur des études technologiques potentiellement transformable en une école
d’ingénieurs. Le troisième espace, constitué d’un centre des ressources
technologiques et d’une pépinière d’entreprises accueillant actuellement cinq
entreprises, est réservé à l’innovation technologique. Il devrait être agrandi
de plus de 4.000 m2.
Par ailleurs, le site de Borj Cedria abrite des centres de production dotés de
plusieurs ateliers relais, une zone industrielle ainsi qu’un espace de services
communs et une unité d’information et de documentation scientifique.
Soulignons au passage que plusieurs contrats de partenariat et de coopération
ont été signés entre l’Ecopark et des sociétés tunisiennes et étrangères (Japon,
France, Canada, Egypte, Algérie, Maroc et Turquie).
Au cours de la prochaine période (non-définie), le projet Ecopark sera renforcé
par la création d’un centre d’excellence en énergies renouvelables et efficience
énergétique pour un coût de 50 millions de dinars. Il sera également doté d’une
unité internationale de formation des compétences, d’un laboratoire
photovoltaïque, d’une plate-forme technologique pilote et de deux stations
solaires, selon la TAP toujours.
Par ailleurs, un ‘village écologique’ devrait être construit et les routes
conduisant au site aménagées. De plus, plusieurs études techniques sont en cours
d’élaboration pour l’installation d’espaces d’appui dans ses environs.
Un projet ambitieux et prometteur, qui doit cependant effacer sont déficit
communicationnel, à moins que les responsables en charge de ce projet veuillent
travailler selon l’adage nippon : vivons heureux vivons cachés ! Mais dans le
contexte actuel, cela pourrait être une mauvaise idée, à notre avis.